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Le magazine de référence du marché de l’art

Claire Gastaud, présentez-nous votre activité de galeriste : vos implantations et quelle est votre ligne directrice ?

Ma galerie se déploie sur 2 lieux. La galerie de  Clermont-Ferrand, espace historique près de la cathédrale depuis la fin des années 1980 et à Paris dans le quartier du Marais près du centre Pompidou. 

Dans chacun de ces espaces nous organisons plusieurs expositions par an avec des artistes de différentes nationalités, âges et pratiques artistiques.

La galerie n’a pas de « ligne directrice », nous accordons une importance aux jeunes artistes (Léo Dorfner, Coraline de Chiara, Jean-Charles Eustache…) et aux artistes femmes  (MC Mitout, Milène Sanchez, Natacha Lesueur,…) la diffusion du travail d’artistes majeurs de l’art contemporain (Tania Mouraud, Vladimir Skoda, Georges Rousse, Nils-Udo, Alain Josseau, Henri Cueco,…) auprès des institutions et des privés est aussi essentielle. Même si les artistes avec lesquels nous travaillons ne sont pas recrutés selon des critères arrêtés, je dirai que le fil conducteur est lié à une certaine perturbation du regard générée par les oeuvres, que ce soit d’un point de vue sensible, historique ou bien politique.

Vous avez un stand à Art Paris qui se tient entre le 4 avril et le 7 avril, qu’en attendez-vous ?

  • Lors d’Art Paris 2024, nous présenterons le travail de trois artistes : Coraline de Chiara, Georges Rousse et Vladimir Skoda. Pour cette proposition, nous restons fidèles à notre engagement de faire dialoguer des oeuvres d’artistes aux pratiques et au parcours différents ; ainsi, trois médiums (peinture, photographie et sculpture) et deux générations d’artistes se rencontreront autour d’un thème central : la figure du cercle et de la sphère.

 

Nous espérons que cette exposition sera saluée par le public – qu’il soit particulier ou professionnel – et qu’elle sera le point de départ de nouveaux projets par le biais des ventes, des rencontres avec les curateurs et des personnes qui découvriront ou redécouvriront le travail de ces trois artistes.

Comment ressentez-vous le marché de l’art en ce début d’année ?

Comme dans tous les secteurs, il y a eu un ralentissement, cependant je pense que c’est surtout le marché « à la mode » qui est touché.

Nous sommes confiants pour Art Paris, en effet, nous proposons des artistes reconnus au parcours solides. 

C‘est une foire dynamique et rigoureuse, les critères de sélection sont exigeants.