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Le magazine de référence du marché de l’art

L'art n'est pas un actif comme les autres

L’art n’est pas un actif comme un autre.

 

Tout d’abord, il présente de nombreuses particularités :

  • Une dimension émotionnelle  très importante, qu’il convient de prendre en considération. Il faut souvent anticiper les modalités de transmission des oeuvres  aux générations futures : ce qui plaît aux parents ne produira pas le même engouement chez les enfants ou petits enfants, il faut penser au coût de conservation, au maintien de la valorisation des biens…heureusement il existe de nombreuses solutions pour pallier cette difficulté.
  • Une absence de liquidité immédiate. Contrairement à des actions, sa vente nécessite une réflexion : trouver le bon intermédiaire sur le second marché (vente aux enchères ou par une galerie)… Par exemple, si une oeuvre mise aux enchères n’est pas vendue, elle perdra en valeur. 
  • Tant que l’oeuvre n’est pas revendue, elle ne rapporte rien à son propriétaire. Il faut même dire qu’elle lui coûte ( frais d’assurances entre autres, de mise en sécurité).
  • La négociation d’objets d’art nécessite une grande connaissance du marché de l’art et il faut recourir à des professionnels (commissaires-priseurs, experts, marchands d’art…)
 

 

Pourquoi est-ce intéressant d'investir dans l'art ?

Il existe de nombreuses raisons de choisir l’art comme produit d’investissement :

  • sa prise de valeur au fil du temps ;
  • sa résistance à l’inflation et à la dévaluation car il n’est pas directement influencé par les politiques gouvernementales ;
  • il n’exige pas de minimum d’investissement ;
  • Il peut la plupart du temps être transporté et assuré ;
  • Il peut faire facilement l’objet de donation ;
  • Il offre un traitement de faveur en matière de fiscalité ;
  • Même s’il perd de la valeur à un moment donné, il peut en reprendre ultérieurement et continue d’exister physiquement ;
  • Il offre un statut social et de la notoriété.

Les points qu'un propriétaire d'oeuvres d'art et objets de collection doit connaître

  • Liquidité : La revente est souvent difficile et ne peut pas être immédiate.
  • Rémunération annuelle : La valorisation de l’objet d’art dépend de sa nature et du marché.
    •  Frais : 10 % environ à l’achat et à la vente ;
    • droit de suite : Les ventes portant sur les oeuvres d’artiste vivants ou morts (prolongation du droit durant 70 ans à compter du décès de l’auteur) via un intermédiaire professionnel font l’objet du droit de suite. 

Il s’agit d’un pourcentage du prix d’adjudication ou de vente : de 0,25% à 4% suivant le montant de la vente avec un plafonnement à 12 500 euros et un seuil de perception à 750 euros. Le droit de suite ne s’applique pas si le vendeur a acheté l’oeuvre directement de l’auteur moins de trois ans avant la vente et que le prix ne dépasse pas 10 000 euros.

  • Plus-values : Une taxe forfaitaire de 6,5% (6% + 0,5% de CRDS) est prélevée sur le montant des ventes réalisées en France ou à l’étranger par le résident français. Cette taxe ne s’applique ni aux objets cédés par des non-résidents, ni aux exportation temporaires hors de l’Union européenne du résident français.
 
Cette taxe n’est pas due :
 

-quand le prix de vente ou la valeur en douane n’excède pas 5000 euros ;
-en cas de vente à un musée de france, une collectivité locale, la Bibliothèque nationale de France ou une autre bibliothèque de l’Etat ou de collectivité publique, un service d’archives de l’Etat, d’une collectivité locale ou d’une autre collectivité publique.

Le vendeur peut opter, sous réserve de pouvoir justifier de la détention du bien, pour le régime de droit commun des plus-values sur biens meubles imposées au taux forfaitaire de 36,2% (19 + 17,2 % de prélèvements sociaux) après abattement de 5% par année de détention au-delà de la deuxième année et, de ce fait, totalement exonérées au-delà de 22 ans de détention.

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